Faut-il suivre la tendance « végétarisme » ?
Voici une ébauche de réflexion sur le sujet de manger ou pas de la viande ou des produits animaux dérivés. Suite à quelques lignes d’ un livre de chevet que je vous transmets ici :
« -Et si je mange de la viande, le cadavre des animaux ?
-Si tu perçois profondément que ton corps n’en veut pas, écoute-le. Mais n’en fais pas une doctrine, et ne condamne pas ceux qui en mangent. Cependant, bien aimé, demande-toi d’abord si tu n’es pas influencé par une doctrine proférée par d’autres bouches. Manger de la viande en conscience peut être une alchimie qui imprime une ascension vibratoire de la chair de l’animal. Dans la notion de la grande Unité dont je te parle si souvent, cela se justifie. »
Marie Ella, Rencontres avec la Splendeur, Le pouvoir guérisseur des lettres hébraïques, 2001, Éditions A.L.T.E.S.S., p.92.
Vous avez certainement entendu ou lu que manger végétarien ou même végétalien, c’est mieux. Que ce soit pour des questions d’écologie aussi; ou simplement par ce que nous serions constitués physiologiquement pour se nourrir uniquement de végétaux. Les recommandations en ce sens sont nombreuses, fortes d’arguments.
Globalement, ne pas manger de viande en particulier serait assimilé à être plus spirituel. Or ne pourrait-on pas dire que tout le monde a raison et tord en même temps ?
Chacun a sa vérité, selon sa propre vision du monde et selon là où il en est sur le chemin vers sa lumière, simplement.
Pour ma part, j’ai parfois rencontré des gens qui mangeaient de la viande, que je trouvais plus spirituels que d’autres; qui n’en mangeaient pas, par pur conformisme dogmatique inconscient. Et au contraire, j’ai rencontré des personnes qui ne mangeaient pas de viande et qui faisaient preuve d’agressivité. Hitler, à titre d’information, était végétarien. Est-il spirituel ? Peut-être dans le sens où c’était un initié de pratiques et philosophies occultes; et peut-être pas, aussi, au regard des vies massacrées par ses ordres… La question de savoir en quoi l’équation « spiritualité = pacifisme » est bonne peut-elle encore se poser ?
Disons que nous pourrions au moins faire une semi conclusion : un maître-mot ici : tolérance !
Rajoutons que, si l’on mange de la viande, mangeons-la en conscience, c’est-à dire notamment en ayant bien en tête le mode d’élevage; et d’abattage en amont et les conséquences de toute une économie maintenue ainsi.
Car à travers ce que l’on consomme, c’ est un choix plus global de vie; un choix écologique, économique, politique, qui nous concerne tous. Il s’agit de se rendre le plus possible responsable de ses actes; dans le sens d’avoir le courage de regarder aussi loin que notre conscience peut le faire; en amont (dans le passé) et en aval (dans le futur).
Conscience !
Enfin, il s’agit de faire des choix et non d’être soumis, ainsi que de les assumer, pleinement, dans le confort ou au contraire dans l’inconfort qu’ils impliquent. Et bien sûr, au-delà, avec la conscience, la force de la pensée et du cœur; il s’agit d’avoir foi en son pouvoir de transmutation de la matière avec laquelle nous faisons UN.
En conclusion : tolérance, conscience, responsabilité.