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Pour perdre du poids et être en bonne santé, manger dissocié, faire les bons mélanges alimentaires ?

Quand je vois la pléthore de recettes disponibles, que ce soit dans des livres ou partagées en discussion sur de nombreux groupes, je me dis qu’il y a un énorme axe d’amélioration qui se perd là…

Ce même si certains « professionnels » sont sceptiques quant à la pertinence de manger plus simplement ; sans doute n’ont-ils pas poussé les recherches théoriques et expérientielles sur le sujet !

Plus le plat ou le repas est complexe, c’est-à-dire contenant des aliments différents, plus les informations distinctes, potentiellement, impliquent des réponses physiologiques incompatibles ; et cela laisse pour compte des aliments, qui vont créer des déchets et des toxines.

Les combinaisons alimentaires correctes permettent de faire des mélanges d’aliments qui respectent les capacités digestives du corps. Elles s’appuient principalement sur la notion de temps de digestion des aliments et de l’environnement spécifique nécessaire pour les digérer, le pH en particulier.

Il est recommandé, par exemple, de ne pas prendre de fruits ou de produits sucrés après un repas, mais plutôt avant (20 / 30 minutes) ou à distance de 2 ou 3 heures après. En effet, ce sont des glucides dits simples (fructose, glucose) ou doubles (saccharose) et ils sont digérés normalement rapidement. Or s’il y a d’autres aliments avant à digérer, ces sucres vont créer, pendant ce temps, de la fermentation, favorisée en plus par l’environnement humide et les bactéries.

Dans les préconisations principales, on trouve aussi qu’il vaut mieux éviter de mélanger des protéines fortes avec des amidons forts, c’est-à-dire, par exemple, des produits animaux ou légumineuses avec du riz ou des pâtes. Les protéines, qui produisent plus de toxines, sont priorisées pour la digestion par le corps ; celle-ci ne peut se faire qu’en milieu acide. À l’opposé, les amidons nécessitent un milieu neutre au maximum ou alcalin pour être digérés. Ce sont donc des aliments qui sont incompatibles, tout comme, par exemple le fameux jus d’orange et pain du matin à la française.

En faisant ce genre de mélanges, il peut y avoir des remontées acides, inconforts, ballonnements voire douleurs au niveau des intestins en particulier, ainsi que troubles du transit (diarrhées, constipation). La flore intestinale se déséquilibre à cause de la fermentation ou de la putréfaction qui remonte dans les intestins. Et il en résulte une moindre assimilation des nutriments dans le sang et une production de toxines, résultat d’une digestion incomplète ou tardive des aliments. De l’inflammation apparaît et tout cela va aussi favoriser les sensibilités, les intolérances, les allergies alimentaires, mais aussi respiratoires ou cutanées.

Et au niveau extra-digestif, comme toute l’énergie est centrée sur la digestion, on se sent davantage fatigué à cause de cet encrassement, on se créée un terrain de maladie chronique, et les kilos se perdent moins facilement aussi !

Mais, au-delà du respect de bonnes combinaisons alimentaires, on peut favoriser la digestion à d’autres niveaux.

La mastication est essentielle - on ne le répétera jamais assez ! C’est dans la bouche que commence le gros de la digestion, en réduisant les aliments en morceaux gérables pour le reste du système digestif et en les imprégnant dès ce stade d’enzymes digestives (l’amylase, appelée aussi ptyaline et la lipase).

De plus, quand on n’a pas de soucis digestifs, qui nécessitent de mettre au repos quelques temps les intestins, en évitant les fibres (avec la diète FODMAP ou d’autres plus adaptées et individualisées…), manger cru permet de faciliter la digestion, pour certains aliments. Les enzymes des aliments sont alors toujours actives quand elles ne sont pas chauffées (attention aussi aux basse stempératures …). Et elles permettent ainsi d’épargner en partie le stock d’enzymes que nous avons et qui est limité par un certain nombre de facteurs.

Et puis, il y aussi des facteurs individuels intrinsèques à chacun. Non seulement en fonction de notre génétique, mais aussi en fonction de notre état de « vitalité » - qui se mesure - : nous ne digérons pas les mélanges tous de la même manière...

En somme, oui il y a de nombreux avantages à manger dissocié et être attentif à ingérer des aliments qui nécessitent le moins de ressources possibles au système digestif. Toutefois, un écueil au bon respect des combinaisons alimentaires est le manque de diversité des aliments et par là-même de densité nutritionnelle ; il est donc important de le surveiller !

Besoin d’être accompagné.e ? Je le comprends. Ça paraît simple, mais les choses ne sont pas forcément faciles à mettre en place tant il faut tenir compte d’une complexité infinie…

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