La question des protéines dans les régimes.
La question des protéines dans les tendances à manger trop de certains aliments et la perte de poids …
Les protéines auraient des avantages : une augmentation de la thermogenèse, une meilleure préservation de la masse sans graisse et une satiété accrue.
0,83 g/kg/j pour « un adulte en bonne santé », soit 10% de l’apport énergétique total (AET) quotidien : c’est l’apport conseillé minimal défini par l’AFSSA en 2007 et qui est donné comme référence un peu partout.
L’AFSSA ne donne pas de limites de sécurité faute de données disponibles. En 2016, il y aurait eu un groupe de travail de l’Agence qui a établi une révision : l’intervalle de référence retenu pour les adultes est de 10 à 20% de l’AET.
Tout en sachant aussi que selon une enquête citée dans leur conclusion de 2008, l’apport protéique moyen de la population française est d’environ 17% chez les adultes, soit précisément dans la fourchette haute des 10-20% recommandés. Est-ce que les gens n’ont pas de problème de satiété pour autant ? ...
En tout cas, certains « experts » recommandent d’augmenter les apports en protéines quand il y a des problématiques de poids en particulier, ou de masse musculaire pour les sportifs.
Certes, des études montrent que sur le court terme, cela peut mener aux résultats attendus, mais les effets sur le plus long terme restent à démontrer.
Il y a l’argument des méthodes utilisées, basées sur le bilan de l’azote, qui seraient obsolètes ; que celle de l’indicateur d’oxydation serait finalement beaucoup plus fiable. Mais qui dit que ce nouveau repère ne sera pas démonté plus tard ?
Les acides aminés sont en réalité présents quasiment dans tous les aliments ; ce sont eux qui leur donne leur structure. Tandis que l’œuf est considéré comme la référence en termes de richesse et de qualité de protéines, qui est pourtant particulièrement très décrié dans les courants "vég", végétarien, végétalien, vegan, peut-être à raison...
Alors, ce que l'on sait, c'est que la science est vouée à évoluer et heureusement. Et peut-être qu'on se rendra compte un jour que cette question de la quantité des protéines dans la satiété et dans la stabilité du poids n'est pas tout à fait celle qu'il faut se poser.
Peut-être qu'il faut tenir compte de leur forme cuite ou crue. Car on sait que les enzymes, qui sont des protéines, sont nécessaires dans de très nombreuses fonctions ; et que, si elles sont chauffées, elles restent alors inutiles. Et c'est ainsi pour toutes sortes de protéines : le corps a besoin de les réduire en peptides, puis en acides aminés ; et c'est finalement grâce à l'ARN messager que de nouvelles protéines sont produites.
Bref, la question mérite d'être encore explorée car on ne peut ignorer que de nombreux sportifs - et de haut niveau - ont des régimes avec des aliments qui sont consfdérés pauvres en protéines utilisables (10 % et jusque 5% de l'AET)...
#mangertrop #addictionsalimentaires #compulsionsalimentaires #fringales #syndromedesintestinsirritables #medecineintegrative #apportsnutritionnelsrecommandes #besoinsenproteines #bilanazote #indicateurdoxydation #naturopathie #medecinealternative #reinedansmoncorps #reinedansmoncorps