La question des combinaisons alimentaires
La dualité est partout :
2 camps, 2 positions, ceux qui préconisent de « manger de tout », à chaque repas et ceux qui recommandent l’exact inverse. En allant jusqu’aux monodiètes sur plusieurs jours et en passant par des prises alimentaires d’un seul type.
Les bonnes combinaisons alimentaires qui rendent la digestion plus facile; laissent au corps plus d’énergie pour effectuer ses autres fonctions. Un repas composé d’aliments compatibles permet donc d’éviter une surcharge du système digestif; et supprime les problèmes de digestion difficile. Un repas trop lourd à des conséquences connues comme la somnolence après les repas; la fatigue, les ballonnements, les flatulences, la mauvaise haleine; mais aussi d’autres désagréments plus gênants voire graves…
Ainsi, on comprend l’intérêt du sujet, en même temps qu’on en saisit les nuances en particulier par rapport à l’état vivant des aliments.
De plus, il faut distinguer « protéines fortes » et « protéines faibles »; « farineux forts » et « amidons faibles »; notamment, selon le directeur du Collège européen de naturopathie traditionnelle holistique. Daniel Kieffer, dans son ouvrage « Naturopathie la Santé pour toujours ».
Il est donc pour moi sage de considérer à sa juste valeur cette question des combinaisons alimentaires et de ne pas « manger de tout ». Éloigner le plus possible les fruits des repas principaux; en particulier des aliments forts en protéines et en amidons, quels qu’ils soient, est préférable.
Ou bien encore, éviter d’associer les « aliments acides »
Notamment avec les « farineux ». Bien sûr, il s’agit seulement des grandes lignes pratiques à appliquer. Elles peuvent être suffisantes pour certaines personnes ; pour d’autres, non, par rapport à d’autres paramètres.
Car il est aussi nécessaire de se préoccuper de la conscience qui habite le corps. Et c’est un peu la raison pour laquelle on peut toujours trouver différents points de vue. Il s’agit aussi d’emprunter la voie du milieu; du juste équilibre, au niveau de l’application de ces concepts, peut-être, simplement.
Ou plus justement à mon sens, je dirais que suivre ainsi quelques règles de bases s’avère utile.
Mais qu’il est nécessaire de porter l’attention de façon pratique sur ce qui se passe pour chacun. Individuellement, à tel ou tel moment, dans tel ou tel endroit; avec telle ou telle personne et dans tel ou tel état émotionnel.
S’approprier de petits réflexes et gestes n’est pas forcément facile, mais c’est pourtant simple !
L’habitude vient rapidement une fois qu’on s’est engagé sérieusement vis-à-vis de soi-même; et après, cela fait partie de notre caractère, de notre personnalité… La principale habitude à créer est d’être en pleine conscience à chaque prise alimentaire.
Et l’on devient ce que l’on mange par notre conscience; autant que par la matière elle-même des aliments ! Même si c’est inconscient…